"Y'a des jours j'me dis, y'a un climat, quelle
"Y'a des jours j'me dis, y'a un climat, quelle drôle de vie..." C'est par cette chanson ancienne mais toujours d'actualité, que Jean Guidoni a ouvert, à capella, son tour de chant hier soir au Café de la danse à Bastille. Mise à part, une reprise de Prévert et une version comique de "Love me tender", le concert était centré sur la totalité de son dernier album "Trapèze". Nouvel opus, nouveau Guidoni. Moins théatral mais toujours grave, la dérision au bord des lèvres...Musiciens pêchus sur des arrangements pop. Textes de Marie Nimier ou de Jean Rouaud, musique d' Edith Fambuena des Valentins. Par rapport à l'album, trés sobre, Guidoni se lache vite en concert, et fait du Guidoni à tout va ! Version reggae du "Miroir" superbe, version Jazzy du "Thé de chine", tout en émotion pour "Maman, maman"...Je suis conquis, le public aussi, semble t'il. Un grand moment de bonheur, merci Jean et comme tu l'as dit "je m'en vais mais je reviens toujours..."
Reste le regret de ne pas partager ce moment avec mon amoureux encore inconnu..."Où es tu, où es tu, où es tu...?" (J. Guidoni "Thé de chine)
